Une alliance pour la performance collective de la filière ferroviaire
À l’heure où la France cherche des solutions concrètes pour décarboner les transports et désengorger ses routes, le rail revient en force dans le débat public. Mais derrière les ambitions politiques, un constat s’impose : les infrastructures ferroviaires doivent rester fiables et performantes. Si cette transition est urgente, les freins sont encore nombreux.
C’est dans ce contexte que les grands acteurs du secteur, dont ETF, ont décidé de jouer collectif en créant l’Alliance de l’industrie et de l’ingénierie des réseaux ferroviaires.
Annoncée le 24 juin à l’occasion du SIFER 2025 (le Salon international de l’industrie ferroviaire), cette union, aussi inédite qu’ambitieuse, veut mutualiser leurs compétences et porter une vision commune pour répondre aux attentes des usagers du rail. Car, bien au-delà des infrastructures, c’est tout un modèle de mobilité plus sobre, plus résilient et plus cohérent que cette alliance entend accélérer, avec, en ligne de mire, une priorité constante : améliorer concrètement l’expérience des voyageurs et des professionnels qui utilisent le réseau au quotidien.
3 questions à Fabrice Guégan
Président d’ETF, membre de l’Alliance de l’industrie et de l’ingénierie des réseaux ferroviaires

Pourquoi intégrer cette alliance maintenant ?
Parce que, pour transformer réellement le ferroviaire, il faut de la visibilité budgétaire sur le long terme. C’est essentiel pour sécuriser nos investissements, qu’ils soient humains, matériels ou technologiques. L’Alliance permet d’envoyer un signal fort sur cet engagement durable.
Quel est le rôle concret de l’Alliance ?
Elle a deux missions clés : donner un cadre commun aux engagements de la filière et, surtout, améliorer l’efficacité opérationnelle. En réunissant tous les acteurs autour de la table, on crée une dynamique collective pour chercher ensemble des pistes d’amélioration et faire mieux pour moins cher !
Et ETF, dans tout ça ?
ETF est pleinement engagée, à deux niveaux : directement, en tant que membre actif de l’Alliance, et via le SETVF [Syndicat des entrepreneurs de travaux de voies ferrées de France], pour porter la voix des travaux ferroviaires. Nos équipes ont déjà contribué aux travaux préparatoires, et elles continueront à jouer un rôle moteur dans les chantiers à venir.
Une dynamique en parfaite continuité avec les engagements d’ETF
Alors que la filière ferroviaire française amorce un tournant stratégique avec la création de l’Alliance de l’industrie et de l’ingénierie des réseaux ferroviaires, ETF s’y engage en tant que partenaire pleinement impliqué. Pour l’entreprise, cette initiative ne marque pas une rupture, mais s’inscrit dans la continuité logique de ses engagements en matière de responsabilité sociétale.
Les cinq axes définis par l’Alliance (sécurité, partage des trajectoires d’investissement, attractivité et développement des compétences, transition écologique et innovation, efficience des études et des travaux) font écho aux priorités qu’ETF défend depuis plusieurs années à travers sa politique RSE (à redécouvrir ici)

Compétences, climat et sécurité : des enjeux communs
Dans un contexte de tension sur les métiers techniques, où les besoins en compétences sont croissants face aux investissements attendus, l’Alliance entend aussi jouer un rôle moteur en matière d’attractivité.
La récente université d’été du réseau ferroviaire en est une illustration concrète. « Cet événement est une véritable opportunité pour faire rayonner nos métiers et attirer les talents de demain, notamment chez les jeunes ingénieurs », explique Laurent Fontaine, directeur des Activités régionales Sud et président de la commission formation du SETVF. En s’engageant dans cette nouvelle dynamique collective, ETF réaffirme sa volonté d’être un acteur moteur d’une filière ferroviaire performante, durable et tournée vers l’avenir.
Les membres de l’alliance de l’industrie et de l’ingénierie des réseaux ferroviaires